Les Roches-Blanches : un nouveau télésiège à faible bilan carbone

Chantier en économie circulaire et à bas carbone : qu’est-ce que c’est ?
Un chantier en économie circulaire et à bas-carbone est une approche de construction qui vise à réduire l’empreinte environnementale en valorisant les ressources existantes et en limitant les impacts liés à la production de nouveaux matériaux.
Contrairement aux méthodes traditionnelles, ce type de chantier privilégie le réemploi d’infrastructures ou de matériaux déjà utilisés, leur donnant une seconde vie tout en évitant l’extraction intensive de matières premières. Cette démarche s’inscrit dans une logique de durabilité, où chaque étape du projet est pensée pour réduire les déchets, optimiser les ressources et minimiser les émissions de gaz à effet de serre.
L’économie circulaire permet ainsi de transformer ce qui aurait pu devenir un déchet en une ressource utile, tout en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement. Les bénéfices de cette approche se traduisent par une réduction significative des impacts écologiques, une utilisation raisonnée des ressources naturelles et une contribution concrète à la lutte contre le changement climatique.
Télésiège des Roches-Blanches
un projet responsable tourné vers l’avenirLe nouveau télésiège des Roches-Blanches, inauguré en décembre 2024, répond aux besoins croissants des skieurs tout en anticipant les enjeux environnementaux.
Grâce à une approche basée sur le réemploi, 90 % des matières premières ont été économisées par l’utilisation de pièces de seconde main provenant d’autres stations. Seulement 10 % des éléments sont neufs, comme le câble ou la boulonnerie, ce qui permet de réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication de ce télésiège. Ces efforts ont permis de diminuer les émissions de CO₂ par un facteur de 10 par rapport à une construction classique.
Le nouveau télésiège, conçu avec l’expertise de POMA, a également réduit son empreinte environnementale en limitant l’impact sur la faune et la flore.
L’ancien appareil, datant de 1989, a été aussi soigneusement démonté pour permettre le réemploi ou le recyclage quasi-total des matériaux. De plus, le tracé du télésiège a été optimisé, et le nombre de pylônes est passé de 21 à 12, réduisant ainsi l’impact visuel et améliorant le confort des utilisateurs.
En termes de performance, les nouveaux sièges débrayables, équipés d’assises en mousse, offrent un confort accru tout en réduisant le temps de montée : de 12 minutes à seulement 5 minutes.
Cette modernisation s’intègre dans un projet global d’amélioration de l’expérience client, notamment avec la rénovation du télésiège de la Girarde, qui dessert des zones d’altitude offrant des points de vues emblématiques sur la Dent Parrachée ou les glaciers de la Vanoise.

Un chantier organisé pour limiter les impacts
L’installation du télésiège des Roches-Blanches a été pensée dans le respect des écosystèmes locaux. Les travaux ont été planifiés pour éviter les périodes sensibles, comme la nidification des oiseaux, et l’impact sur la faune et la flore qui lui a été soigneusement maîtrisé.
De plus, des efforts d’intégration paysagère ont été réalisés, bien que certains ajustements esthétiques, comme l’élargissement de la piste Flambeau, soient prévus pour les saisons à venir.


Une vision durable pour les générations futures
- La transformation prévue du télésiège de la Ramasse en télécombi, alliant cabines et sièges pour mieux répondre aux besoins des usagers.
- L’amélioration de la gestion des ressources en eau, avec une meilleure capacité de production de neige grâce à une utilisation raisonnée des ressources locales, comme la galerie EDF du Châtel.
- La création de nouvelles pistes accessibles et panoramiques, favorisant une expérience plus immersive et durable pour les visiteurs.
- Des initiatives toujours plus écologiques et exemplaires comme le chauffage au bois en circuit court.
Val Cenis, un engagement pour un tourisme responsable
Dans une démarche de développement durable et de diversification touristique, Val Cenis imagine un avenir où les activités ne se limitent pas qu’au ski alpin.
Des projets comme un téléphérique dédié aux piétons ou une piste de luge sur rail pourraient venir enrichir l’offre, offrant des options tout au long de l’année et pour tous les profils de visiteurs.


Gestion énergetique des remontées mécaniques

Protection de la faune et de la flore
